Une maison délabrée, perdue, au fond d'une campagne déserte et lugubre. Là, reclu au milieu de ses machines à sons, un vieil alchimiste hertzien, rendu fou par la solitude et la proximité des Homs, vit seul, obsédé par la découverte du timbre idéal.

Dans la touffeur d'un sombre soir d'orage, arrivent 5 hommes, lourdement chargés. Leur pas est lent, le geste sobre, ils ne parlent pas. Ils avançent vers la maison, et la pluie ruisselle sur leur lourds manteaux.

Le vieil homme ouvre sa porte, qui pivote lentement en gémissant un Mi bémol interminable.
On distingue à peine les traits de leurs visages surmontés de larges chapeaux défraichis. Soudain, dans un grondement de tonnerre à fendre la terre, un éclair éblouissant révèle les atroces faciès tordus par la démence du blues, et qui redisparaissent aussitôt, engloutis par la pénombre crépusculaire...
Le premier homme s'avance dans la lumière faible de l'entrée et, s'approchant du vieillard lui dit : " Oh l'ancien, j't'ai trouvé ton timbre idéal...La poste, 1954, pour La Journée Mondiale d'la Pêche à la Mignonnette..." .
" Mais non..." - répond le vieux - "... C'est pas s'timbre là qu'je cherche, t'es trop con toi, j't'ai d'ja dit putaiiiin ! mé kil é con lui..."
Nous sommes au premier jour. Le tout premier jour. The first from...

Cinq destins tragiques...

Au début, tout allait bien. Il régnait pourtant une atmosphère étrange... La lueur mystérieuse qui envellopait les lieux était-elle le fruit de mon imagination ? Ou bien était-ce encore les restes du pétard de la veille ?...Pourtant je n'avais fumé que 20 grammes ! Comment serait-ce possible ?

La Basse Sacrée
Pascal avait trouvé le grand totem de la rydmandblouze. Son esprit, troublé par les éxcès de Nutela en tube, le faisait divaguer. Il menaçait de frapper tout usager contrevenant qui tenterait d'accaparer la trouvaille magique !!!!!

La Fosse à grattes
En entrant, je compris tout de suite que notre hôte pratiquait occasionnellement la guitare, et peut-être même qu'il aimait la musique. Quelques indices épars, qui auraient sans aucun doute échappés à un profane, m'avaient sautés aux yeux immédiatement. Colombo pouvait aller se rhabiller.

Le Micro qui pue
A l'étage se trouvait un micro malodorant. Il éxalait des relents nauséabonds de putréfaction probablement dus à la présence naguère de vieux chanteurs de rock qui ignoraient le "Blues Du Dentiste". Ça doit être gênant avec la dactylo. Bref. Seul T-Boy Guitar osa s'approcher, car il ne connaissait pas la peur. Mais il a connut les boutons verts par contre...

La ceuillette
de Beija
Entre deux solos, Beija érrait dans les pièces à la recherche de champs d'Harmonicus Blusticus dont il rafolle, et qu'il mange de préférence nature, comme ses copines... Il les mange nature aussi...

Du chant
à la Lune
Quand il était bien repu d'Harmonicus Blusticus, Beija allait en haut du Donjon, là où se trouvait le micro qui pue et, rendu insensible aux miasmes grâçe aux vertus de son alimentation, il chantait sous la lune jusqu'aux lueurs de l'aube, malgré que nous on pionçaient. C'était pire que le Loft !!!

La Force du Yaghourt

Didi, il est très costaud comme tous les batteurs. C'est pasque il mange des Yaghourts, comme les "P'tits Musclés".
Là, il en mange 3 à a fois. C'est pour être très très très costaud. C'est pour ça, nous on sait bien que le yaghourt ça rend pas malin malln, mais on lui dit pas, pasque ça rend bien costaud...
Heureusement, il est très gentil.

Heureux
Bien sur, au petit matin, après tant d'heures passées à s'époumonner en vain (car le micro était coupé toutes façons, ha, ha !) il était épuisé et ne tenait plus sur ses jambes. Mais pourtant, il arbhorrait le sourire heureux, épanouis, de celui qui ne sait pas encore que ses copains, qui n'ont pas fermés l'oeil de la nuit, l'attendent à la cuisine pour l'aider à prendre son petit déjeuner...

Les solos endiablés
Phil Coton était possédé !
Rien ne pouvait l'arrêter et les solos jaillissaient les uns après les autres comme expulsés par un volcan spermatique !!! Les notes, les phrases, les accords, s'enchaînaient à un rythme éfréné et vertigineux. Cela dura trois jours. Puis soudain cela cessa comme cela avait commençé...Alors Phil dit : - "Bon bah moi j'vais faire une 'tite pause...". Puis il traina sa longue silhouette dans le jardin et alluma une cigarette à une étoile filante de passage.